Chantier historique de la ligne Tours-Loches

Des travaux sont en cours sur la voie de chemin de fer entre Tours et Loches. Un chantier historique sur lequel se sont rendus les élus de la Ville de Chambray-sur-Tours.

« C’est un chantier historique puisque la ligne n’avait pas été rénovée depuis 1878 » a constaté Philippe Le Sourne, conseiller municipal délégué à la voirie.

Les travaux sur cette ligne de 27 km entre Tours et Loches ont débuté en novembre dernier. En partie sur un tronçon de Chambray-lès-Tours, « d’environ 4 km de la Gastière aux Barillers, indique Jean-Michel Couillandeau, adjoint au maire délégué aux bâtiments, à la voirie et à la sécurité.

 « Ce chantier consiste en un renouvellement intégral voie et ballasts, 27 km de linéaire et 7 ponts rails » explique Claude Rebic, pilote d’opération SNCF Réseau, maître d’ouvrage. Les traverses, autrefois en bois, sont remplacées par des traverses en béton armé stockées à Chambray-lès-Tours. « Pour donner quelques chiffres, complète Fabien Jimenez, responsable MOA projets territoriaux, ce chantier nécessite 1666 traverses au kilomètre, 50 000 tonnes de ballast… ». Une traverse en béton armé pèse à elle seule 220 kg.

Les anciens matériaux de la ligne sont envoyés dans différentes filières de recyclage pour être dépollués, recyclés ou revalorisés, « selon la démarche Valora dans laquelle s’inscrit systématiquement la SNCF », répond Fabien Jimenez à Antoine Gadrat, adjoint au maire délégué à l’environnement à la Ville de Chambray-lès-Tours, sur le devenir des déchets de chantier. L’élu s’est également réjoui l’utilisation de produits écologiques pour l’entretien des voies ferrés.

Près de 200 personnes travaillent actuellement sur le chantier de renouvellement des voies, financé par la Région Centre Val de Loire à hauteur de 36 millions d’euros. La réouverture de la ligne est prévue pour début juillet.

De gauche à droite, Christophe Cherouvrier, chef de la Police Municipale, Fabien Jimenez, Philippe Le Sourne, Jean-Michel Couillandeau, Antoine Gadrat et Claude Rebic.

 

Les traverses en bois ont été remplacées par des traverses en béton armé.

 

Les traverses sont transportées de la plateforme de stockage sur le chantier…
… puis déposées directement sur place.

 

200 personnes travaillent sur le chantier.

 

Une traverse pèse à elle seule 220 kg.
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