Le projet lancé par la Ville consiste en une réfection complète du château et la création de salles de réceptions exceptionnelles et fonctionnelles. Ces salles accompagnées des locaux de services nécessaires (offices traiteur, vestiaires, espaces de stockage) seront destinées à la location pour des évènements professionnels (séminaires, conférences, réunions, etc.) ou privés (mariages, baptêmes, anniversaires, etc.). Il offrira également l’opportunité aux futurs clients de pouvoir privatiser entièrement le lieu.
Le Château pourra par ailleurs accueillir des évènements publics comme des expositions, en fonction du calendrier des locations.
Un peu d’Histoire
Le bâtiment XVIIIe et XIXe qu’on voit aujourd’hui succède à de nombreuses constructions depuis le Moyen Âge. Le domaine était un fief dépendant de Montbazon, il a souvent changé de propriétaires.
En 1839, le général d’Ornano achète la Branchoire. Philippe-Antoine d’Ornano est un cousin de Napoléon Bonaparte, il est marié à Marie Walewska, ancienne maîtresse de Napoléon à qui elle a donné un fils. Le général, pair de France, fait entreprendre de gros travaux de rénovation et d’agrandissement du château et de ses dépendances, chapelle, pavillon de chasse, conciergerie, écuries… C’est l’essentiel de ce qu’on peut voir actuellement. À la fin de sa vie, le général est fait maréchal par Napoléon III, le bâton de maréchal symbole de cette dignité apparaît dans la décoration du château. La famille d’Ornano reste propriétaire de la Branchoire jusqu’en 1930. Un diplomate américain achète le domaine et met des espaces à disposition des écoles pour des activités physiques. En 1939, au début de la guerre, l’armée installe des canons anti-aériens et des baraquements. Ces constructions précaires serviront après-guerre à abriter des familles. Ensuite, le château sert d’hôtel quelques années avant un incendie en 1959. Puis en 1967, le CHU acquiert le domaine et y installe ses services informatiques et une crèche.
Le projet prévoit la construction de 600 logements sur 12 ans afin de répondre à une demande forte de logements des Chambraisiens, de familles, de salariés…
Un projet phare pour l’habitat à Chambray
23 hectares situés à l’ouest de la commune
600 logements
50 % de la superficie dédiée aux espaces verts
25 % de logements sociaux
40 à 45 % de logements maîtrisés (hors logements sociaux) et le reste de logements à prix libres
60% de logements individuels et 40 % de logements collectifs et intermédiaires
2, 9 hectares de coulée verte (talweg)
1, 2 hectares de parc urbain
Le service Aménagement supervise les opérations d’aménagement du territoire et des grands projets tel que l’écoquartier de la Guignardière.
Qu’est-ce qu’un Éco-Quartier ?
Un écoquartier, ou quartier durable, c’est une nouvelle manière d’envisager l’habitat, l’urbanisme et le vivre-ensemble. S’installer au sein d’un écoquartier relève à la fois d’un choix de vie, mais aussi d’un engagement environnemental et citoyen.
L’Écoquartier La Guignardière
Une nouvelle façon de vivre ! La Guignardière, un écoquartier, dynamique, ambitieux et ouvert à tous !
Le programme de l’écoquartier de la Guignardière est constitué d’habitats diversifiés, permettant à chacun de trouver celui qui lui correspond, quel que soit son budget et ses attentes.
La diversité des logements proposés permettra de répondre à différents profils d’usagers : Jeunes ménages, Familles, Étudiants, Personnes à mobilité réduite, Personnes âgées.
Opérations d’aménagement et écoquartier de la Guignardière
Pour en savoir plus sur l’opération dans son ensemble, le programme, les constructions… Cliquez ici : www.eco-guignardiere.fr
Horaires d’ouverture : lundi au vendredi 8h30-17h00 – Fermeture du service le jeudi.
cultivées sous la paille pour éviter un travail du sol trop important. La culture bénéficie de tous les avantages du paillage » explique Yannick Barriol, maraîcher municipal. « La terre a été travaillée et est constamment enrichie d’apports en matières organiques locales : la paille provient d’un éleveur bio situé à proximité et le compost, des épluchures de la cuisine centrale et de la station de compostage au
Bois des Hâtes. Le broyat pour le paillage provient des espaces verts de la ville » complète Yannick Barriol.
Cette initiative municipale comporte également un volet pédagogique. « Nous tenons à ce que la ferme accueille des groupes scolaires et du centre de loisirs. Des visites et des ateliers in situ contribuent à l’éducation des enfants sur des questions liées à la transition écologique et aux bénéfices d’une alimentation saine » précise Yves Delcroix, conseiller municipal délégué à la transition écologique et en charge du projet de la ferme maraîchère. Et la découverte de ce lieu n’est pas destinée qu’aux enfants. Des représentants des six conseils de quartier, des délégations de villes voisines ainsi que des élèves du lycée agricole ont pu suivre Yves Delcroix et Yannick Barriol dans les allées de l’exploitation.
- Le projet d’Écohabitat Route de Bordeaux/Avenue de la République : L’opération du groupe RÉALITÉS sur l’ancien site des services techniques municipaux : 69 – 73 Avenue de la République
- Le projet du groupe ICADE Route de Bordeaux
- Le projet du groupe ANAHOME Avenue du Grand Sud
- Le projet du groupe SAMI PROMOTION Avenue du Grand Sud
Toutes les informations sur ce projet : https://www.tours-metropole.fr/tram-ligne-2