Les grands projets de la Ville

Afin de préserver son patrimoine, la Municipalité a fait l’acquisition en 2010 du domaine de la Branchoire et a lancé en 2021 un projet de réhabilitation du château, un bâtiment de 600 mètres carrés entouré d’un parc de 18 hectares. Domaine datant du 18ᵉ siècle, ce bâtiment construit en pierres de tuffeau a connu plusieurs propriétaires successifs tels que le Maréchal d’Ornano qui a fait du site sa demeure secondaire, ou le Centre Hospitalier Régional Universitaire qui y a aménagé un centre informatique jusqu’en 2010.

Le projet lancé par la Ville consiste en une réfection complète du château et la création de salles de réceptions exceptionnelles et fonctionnelles. Ces salles accompagnées des locaux de services nécessaires (offices traiteur, vestiaires, espaces de stockage) seront destinées à la location pour des évènements professionnels (séminaires, conférences, réunions, etc.) ou privés (mariages, baptêmes, anniversaires, etc.). Il offrira également l’opportunité aux futurs clients de pouvoir privatiser entièrement le lieu.
Le Château pourra par ailleurs accueillir des évènements publics comme des expositions, en fonction du calendrier des locations.

©Whoisreno

Un peu d’Histoire
Le bâtiment XVIIIe et XIXe qu’on voit aujourd’hui succède à de nombreuses constructions depuis le Moyen Âge. Le domaine était un fief dépendant de Montbazon, il a souvent changé de propriétaires.
En 1839, le général d’Ornano achète la Branchoire. Philippe-Antoine d’Ornano est un cousin de Napoléon Bonaparte, il est marié à Marie Walewska, ancienne maîtresse de Napoléon à qui elle a donné un fils. Le général, pair de France, fait entreprendre de gros travaux de rénovation et d’agrandissement du château et de ses dépendances, chapelle, pavillon de chasse, conciergerie, écuries… C’est l’essentiel de ce qu’on peut voir actuellement. À la fin de sa vie, le général est fait maréchal par Napoléon III, le bâton de maréchal symbole de cette dignité apparaît dans la décoration du château. La famille d’Ornano reste propriétaire de la Branchoire jusqu’en 1930. Un diplomate américain achète le domaine et met des espaces à disposition des écoles pour des activités physiques. En 1939, au début de la guerre, l’armée installe des canons anti-aériens et des baraquements. Ces constructions précaires serviront après-guerre à abriter des familles. Ensuite, le château sert d’hôtel quelques années avant un incendie en 1959. Puis en 1967, le CHU acquiert le domaine et y installe ses services informatiques et une crèche.

Ce projet né en 2014 s’inscrit dans une démarche de développement durable en créant un « Écoquartier labellisé » et de développement raisonné de son urbanisme. Il doit permettre une mixité sociale, générationnelle, fonctionnelle et urbaine par la construction de logements innovants, collectifs, intermédiaires et individuels, permettant la location ou l’accession à la propriété.

Le projet prévoit la construction de 600 logements sur 12 ans afin de répondre à une demande forte de logements des Chambraisiens, de familles, de salariés…

Un projet phare pour l’habitat à Chambray

23 hectares situés à l’ouest de la commune

600 logements

50 % de la superficie dédiée aux espaces verts

25 % de logements sociaux

40 à 45 % de logements maîtrisés (hors logements sociaux) et le reste de logements à prix libres

60% de logements individuels et 40 % de logements collectifs et intermédiaires

2, 9 hectares de coulée verte (talweg)

1, 2 hectares de parc urbain

 

Le service Aménagement supervise les opérations d’aménagement du territoire et des grands projets tel que l’écoquartier de la Guignardière.

Qu’est-ce qu’un Éco-Quartier ?

Un écoquartier, ou quartier durable, c’est une nouvelle manière d’envisager l’habitat, l’urbanisme et le vivre-ensemble. S’installer au sein d’un écoquartier relève à la fois d’un choix de vie, mais aussi d’un engagement environnemental et citoyen.

L’Écoquartier La Guignardière

Une nouvelle façon de vivre ! La Guignardière, un écoquartier, dynamique, ambitieux et ouvert à tous !

Le programme de l’écoquartier de la Guignardière est constitué d’habitats diversifiés, permettant à chacun de trouver celui qui lui correspond, quel que soit son budget et ses attentes.

La diversité des logements proposés permettra de répondre à différents profils d’usagers :  Jeunes ménages, Familles, Étudiants, Personnes à mobilité réduite, Personnes âgées.

Opérations d’aménagement et écoquartier de la Guignardière

Pour en savoir plus sur l’opération dans son ensemble, le programme, les constructions… Cliquez ici : www.eco-guignardiere.fr

Horaires d’ouverture : lundi au vendredi 8h30-17h00 – Fermeture du service le jeudi.

La cuisine centrale de la ville de Chambray-lès-Tours a vu le jour en avril 2021. Elle alimente en produits bio et locaux les six écoles publiques, les crèches et les centres de loisirs. « 850 repas sont confectionnés ici chaque jour », explique Sophie Verna, responsable du service restauration de la Ville. Les plats sont préparés par le chef-gérant Ludovic Souchaud, de la société Sogéres, prestataire de services. Avec 80% de produits frais, en priorité issus de productions locales, les repas à la cantine prennent en effet un bon goût du terroir ! Le bâtiment d’une surface de 485 m² a été imaginé par le cabinet d’architecture tourangeau, Bourgueil & Rouleau. La réalisation du projet a coûté près de 2 millions d’euros.

Développer des terres agricoles sur la commune et favoriser une production en circuit extra-court à l’impact écologique réduit, c’est l’objectif du projet de ferme maraîchère bio municipale, né sur la commune de Chambray-lès-Tours, inaugurée en juin 2022. En 2020, la Ville décide de transformer la prairie derrière le gymnase de la Fontaine Blanche en une exploitation agricole gérée en régie. « La Ville a fait le pari du 100% bio dans les cantines en 2018 » explique Christian Gatard, maire de Chambray-lès-Tours, devenant ainsi la première commune d’Indre-et-Loire à instaurer des menus 100% bio dans ses restaurants scolaires. Pour mener à bien ce projet, la commune a recruté un maraîcher professionnel. Après avoir préparé pendant plusieurs mois le terrain, il assure l’exploitation de la ferme, son entretien et son développement, selon les principes du « maraîchage sur sol vivant », sans produits phytosanitaires, en agriculture biologique. « La culture des pommes de terre est un bon exemple de cette approche : elles sont
cultivées sous la paille pour éviter un travail du sol trop important. La culture bénéficie de tous les avantages du paillage » explique Yannick Barriol, maraîcher municipal. « La terre a été travaillée et est constamment enrichie d’apports en matières organiques locales : la paille provient d’un éleveur bio situé à proximité et le compost, des épluchures de la cuisine centrale et de la station de compostage au
Bois des Hâtes. Le broyat pour le paillage provient des espaces verts de la ville » complète Yannick Barriol.

Cette initiative municipale comporte également un volet pédagogique. « Nous tenons à ce que la ferme accueille des groupes scolaires et du centre de loisirs. Des visites et des ateliers in situ contribuent à l’éducation des enfants sur des questions liées à la transition écologique et aux bénéfices d’une alimentation saine » précise Yves Delcroix, conseiller municipal délégué à la transition écologique et en charge du projet de la ferme maraîchère. Et la découverte de ce lieu n’est pas destinée qu’aux enfants. Des représentants des six conseils de quartier, des délégations de villes voisines ainsi que des élèves du lycée agricole ont pu suivre Yves Delcroix et Yannick Barriol dans les allées de l’exploitation.

  • Le projet d’Écohabitat Route de Bordeaux/Avenue de la République : L’opération du groupe RÉALITÉS sur l’ancien site des services techniques municipaux : 69 – 73 Avenue de la République
  • Le projet du groupe ICADE Route de Bordeaux
  • Le projet du groupe ANAHOME Avenue du Grand Sud
  • Le projet du groupe SAMI PROMOTION Avenue du Grand Sud

Projet phare des 5 prochaines années pour le développement du territoire, la seconde ligne de tramway répondra aux besoins de mobilité ainsi qu’aux volontés d’amélioration de qualité de vie, de respect de l’environnement, et de préservation de notre patrimoine.

Toutes les informations sur ce projet : https://www.tours-metropole.fr/tram-ligne-2 

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