L’artiste plasticien, Jonathan Bablon plante le décor avec des peintures plus colorées les unes que les autres du 23 juin au 30 août à la Médiathèque.
L’exposition « Nos lendemains azur » composée de peintures à la gouache, transfert d’image, et de dessins, illustre le développement de l’ingénierie scientifique sur l’être vivant et la place que la robotique prend dans notre quotidien. Sur chacune de ces toiles, on peut distinguer un paysage authentique, naturel, agrémenté par un élément scientifique. « Je souhaitais que l’on reconnaisse quelque chose qui soit réel, pas de l’ordre de l’imagination » explique l’artiste. « A travers mes œuvres on se demande si les éléments sont fabriqués par l’homme ou si cela représente le vivant, à chacun son questionnement » ajoute-t-il. « Nos lendemains azur évoque le futur, mais de manière plus douce et plus poétique. Le titre est complémentaire aux œuvres réalisées. J’aime le paradoxe, nos lendemains, qui pourrait être plutôt inquiétant et le bleu est plutôt optimiste. Je voulais un titre incertain. »
Le biomimétisme comme fil rouge
L’artiste s’inspire principalement du concept du biomimétisme. C’est-à-dire qu’il s’inspire du vivant (du corps humain, des vaisseaux sanguins, des cellules, de la nature, de la mousse, des coraux, etc.) pour créer ses œuvres. La nature a toujours inspiré Jonathan Bablon dans ses réalisations, de la même manière qu’elle représente, ellemême, une source d’inspiration pour la recherche et l’innovation. « c’est une sorte d’équilibre esthétique entre la nature et l’innovation » explique-t-il.