Le samedi 19 novembre, c’était la journée nationale des Assistantes Maternelles. Un métier peu connu, qui recrute et sur lequel les Assistantes maternelles de Chambray-lès-Tours, interrogées par le Relais Petite Enfance, témoignent :
« Écouter, cajoler, réconforter, encourager, admirer, observer, aimer , ces petits êtres en devenir qui nous sont confiés . » Leila
« Ce qui me vient quand je pense à mon métier c’est : le sourire et le câlin du matin, former une « équipe » d’accueillis qui s’entraide, la joie et les galères des journées suivant les humeurs! » Carine
« Éducatrice de jeunes enfants de formation, je suis devenue assistante maternelle pour pouvoir prendre le temps avec chaque enfant accueilli et pour rester en cohérence avec les valeurs professionnelles qui me sont chères : le respect, la bienveillance et l’écoute. Notre métier est aussi difficile qu’il est riche, aussi exigeant qu’il est passionnant. J’aime dans ce métier la construction du lien de confiance avec l’enfant et sa famille. J’aime les observer et les voir évoluer, apprendre à les comprendre pour répondre à leurs besoins. Chaque jour est différent ! J’ai le sentiment aujourd’hui d’être là où je dois être professionnellement. » Emilie
« Ma plus grande réussite ou satisfaction, c’est d avoir persévéré, pendant plusieurs mois , même quand les journées sont très difficiles nerveusement avec notamment deux enfants que j’ai encore en accueil aujourd’hui. En effet , tout bébés , ils étaient très demandeurs , pleuraient beaucoup et dormaient peu , ce qui gênerait chez moi un stress voire une angoisse à la perspective d’une nouvelle journée. Cependant , après beaucoup de patience et de persévérance, je suis fière et heureuse aujourd’hui d’avoir une relation privilégiée et complice avec ces enfants . Nos journées sont aujourd’hui rythmées par les rires et les câlins … » Laure
« Ce que je déplore le plus dans notre métier c’est que, parfois, les parents employeurs oublient que nous avons aussi notre propre vie et que quand ils mettent 30 min à réussir à faire partir leurs enfants, ou qu’ils arrivent en retard sans prévenir, et bien cela nous impacte beaucoup… c’est très stressant de devoir se presser pour un rendez vous ou une activité sportive alors que les parents sont informés au préalable que sur certains jours nous avons des impératifs . » Laure
« Quel est le souvenir le plus douloureux ? Ce fameux jour où j’apprends que j’ai un cancer… Faire face très vite (le lendemain) devant les enfants et les parents démunis… Ce jour où je comprends que ce n’est pas qu’un métier mais sincèrement une vocation et un investissement humain. Savoir trouver les mots justes pour rassurer tout le monde sur cette coupure nette avec les enfants. Ces regards sur moi mais aussi cet amour qui me donne la force de continuer… Prenons soin des uns et des autres. » Alima